Le suivi et l’amélioration de la qualité des eaux
La reconquête de la qualité des milieux aquatiques et des eaux passe par la connaissance de ces milieux pour pouvoir agir.
Réduire et contrôler les pollutions urbaines (domestiques et espaces publics), les pollutions à caractère industriel et agricole sont des leviers d’actions que nous mettons en œuvre avec de nombreux partenaires sur notre territoire.
Améliorer les connaissances de l’état des milieux et des sources de contamination est un enjeu particulièrement important.
Les réseaux de suivis (physicochimiques et pesticides) jusqu’en 2018 mettent en évidence la présence de contaminants (notamment pesticides et phosphore) ne permettant pas d’atteindre le bon état écologique.
Bien que ce réseau patrimonial a l’avantage de définir un état des lieux de la qualité des eaux physicochimiques et pesticides de notre bassin versant, il n’a pas pris en compte certains paramètres et n’a pas évoluer pour identifier les sources de pollutions.
Par ailleurs, certaines activités et pratiques potentiellement polluantes sont restent encore mal connues et non maitrisées comme par exemple la part de pollution véhiculée par les réseaux d’eaux pluviales.
Des études sur les sources de pollution et l’analyse des données existantes sont d’ores et déjà des leviers d’action pour la qualité de nos eaux.
Ensuite des actions pour lutter contre les différentes origines de pollution sont à mettre en œuvre comme par exemple :
- améliorer les réseaux de collecte des rejets domestiques
- travailler avec les partenaires agricoles pour limiter les apports de contaminants par ruissellements
- maitriser les rejets d’eaux pluviales
- 1989 : date du premier suivi Qualité sur le bassin versant
- 6 : fréquence de suivi par an de la Directive Cadre sur l’Eau
- 62% : objectif des masses d’eau en bon état à atteindre en 2021
Référent : Mathilde Goalabré